RENDEZ NOUS NOTRE ÉTAT

Notre projet pour une France magnifique.


Bref rappel d'une vérité géopolitique

"Le territoire est une donnée indispensable à la survie des populations et constitue dès lors une enjeu géopolitique majeur. Ce territoire doit faire l'objet d'une gestion, tant pour se protéger des agressions potentielles de l'extérieur ou de l'intérieur, que pour consolider et développer le pays qui s'y trouve.

Le territoire ne concerne pas seulement la surface terrestre mais également la surface maritime ce qui constitue la base de la souveraineté et du développement d'un état." 

Selon le droit International en vigueur, et la déclaration de Montevideo du 16/12/1933 sur les droits et les devoirs des états, un état se définit par l'existence de 3 critères indissociables:

  1. Un territoire délimité et reconnu
  2. Une population permanente
  3. Un gouvernement propre ayant le POUVOIR de mener des relations formelles avec d'autres entités semblables.

(Sophie Chautard/ La géopolitique)

La guerre de l'Union Européenne contre  les nations et les peuples d'Europe             (ou la trahison d'une idée humaniste par l'oligarchie politico financière) .

Nous devons (nous) poser les vraies questions et tenter de poser un diagnostique lucide:

  • Pourquoi tous nos gouvernants, de droite comme de gauche, ne cessent ils pas de parler de réformer l'Union Européenne, alors que dans leurs discours ils n'y trouvent que des avantages et cela depuis 60 ans ?
  • La France a-t-elle une identité, une culture, une agriculture , une industrie propre et doit-elle défendre ses intérêts, conforter ses modèles ou laisser à une "entité" extérieure non élue et non responsable le soin de décider à sa place comme c'est le cas désormais.
  • L'Euro a-t-il été mal monté, contre les peuples, et à quoi sert il à part ne pas avoir à changer sa monnaie dans différents pays d'Europe ?
  • Quelle croissance pour demain, et cette croissance sera-t-elle UN JOUR également répartie, et si oui par qui?
  • Les français ont-ils si peur de l'avenir et si peu confiance en leurs politiques et en eux-mêmes qu'ils préfèrent donner toutes les clés de leur maison à des étrangers
  • A-t-on le droit de pouvoir décider QUI peut rentrer chez nous en France et COMMENT il doit se comporter et se conformer à nos lois et nos usages?

A ces questions, légitimes, comme à d'autres, nous avons des REPONSES.

* SOUVERAINETÉ

Les français doivent retrouver la confiance en eux, en leur avenir et en leur NATION, malgré le matraquage politico médiatique qu'ils subissent, consciemment ou pas, appuyé par une Education Nationale orientée, ces castes ne cessant de mépriser et avilir notre peuple, ses défenseurs étant taxés de "populisme"!

 Personnellement je revendique ce "populisme". En effet, quand on étudie le français, le suffixe -isme, implique une prise de position favorable envers ce qu'induit le substantif latin populus, (peuple), auquel il est adjoint sur le modèle de populisme. Donc favorable au peuple. N'oublions pas que nous sommes de culture greco-latine n'en déplaise à certains.

Nulle nation n'a plus le droit que la France d'être fière de son passé.

Les français doivent élire des députés qui leurs ressemblent, qui ont pris la mesure de la dérive de l'Union Européenne depuis 60 ans, et ses dégâts considérables sur notre tissu économique, entrainant de facto une dégradation du tissu social français. De gaulle en 1969 avait d'ailleurs PARFAITEMENT PREVU et DECRIT ce qui allait advenir de ce processus de désintégration (voir document dans rubrique  "plus" et "bibliographie").

La France et son gouvernement doivent refuser dès aujourd'hui toute nouvelle soumission à des directives de commissaires européens contraires à la souveraineté de la France et aux intérêts des français.

Ainsi le droit européen, la justice européenne, les règlements européens concernant souvent notre vie privée, ou l'école, ne doivent pas se substituer ou annuler des décisions prises en vertu des lois ou référendum conçus et votés par les français, surtout si ils sont contraire aux intérêts des français.

Nous sommes une nation et un peuple qui a plus de 1500 ans, nous avons des racines et une culture gréco-latines, nous sommes français, nous avons des valeurs, nous avons une langue, nous avons une vocation, nous avons survécu à la peste, à la grippe espagnole et aux coalitions, nous sommes des créateurs, des travailleurs et des inventeurs, nous sommes la France, et nul ne nous arrachera cette identité.

La "renégociation des traités" ce n'est pas l'application des "GOPé" (Grandes Orientations de Politiques Economiques) mais bien leur remise en cause.

L'UE n'est plus qu'une machine à BROYER les peuples pour n'en faire qu'une entité sans racines et sans ailes car s'il existe sur la plan géographique et historique une EUROPE, il n'existe pas de peuple EUROPEEN.

Aujourd'hui 75 à 80 % des lois votées à l'assemblée nationales ont été voulues et préparées par Bruxelles! 

La France n'a plus le droit de créer ses propres lois :

 https://www.la-croix.com/Economie/France/justice-europeenne-censure-taxe-dividendes-2017-05-18-1200848158

Les français contents d'être conduits à l'abattage ?

* SUBSIDIARITÉ

(latin Subsidium) Le principe de subsidiarité étant une maxime politique et sociale selon laquelle la responsabilité d'une action publique, lorsqu'elle est nécessaire, revient à l'entité compétente la plus proche de ceux qui sont directement concernés par cette action.

En bref le projet devant être réalisé par les gens locaux et les problèmes résolus au niveau local, d'où délégation de moyens et de pouvoir.

Aristote décrit une société organique (Autarkeia étant chez les anciens Grecs, synonyme de perfection) - la Cité - au sein de laquelle s'emboîtent hiérarchiquement des groupes : familles - villages. Chacun de ces groupes essayant d'être autosuffisant, mais n'y parvenant jamais totalement ; à l'exception de la Cité, considérée comme un espace politique total.

Au début du XVII° siècle, un juriste germanique et calviniste, Althusius, considère que pour être solidaire, il faut, par-dessus tout, être libre et autonome. Pour subsister, prospérer, se déployer et se projeter, les hommes s'associent volontairement afin de palier à des besoins que seuls, ils n'auraient jamais pu satisfaire. Si l'association s'avère alors insuffisante, plusieurs associations se réunissent et prêtent serment via un jus foederis (ou confoederationis) (confédération) pour le bien commun

Nous trouvons la même préoccupation chez Proudhon pour qui l'ennemi primordial reste avant tout le centralisme étatique, niveleur, qu'il soit démocratique ou monarchique.

Les "européïstes" prétendent que le principe de subsidiarité est le pilier du droit et du discours de l'UE. Mais comme d'habitude ce principe est dévoyé, détourné, puisqu'en coupant les crédits au niveau local, en ne déléguant pas les pouvoirs, les problèmes ne peuvent être réglés que par les niveaux supérieurs. Le meilleur exemple étant la loi NOTRé (Nouvelle Organisation Territoriale de la République), qui pour faire simple, oblige à des regroupements de communes sans concertation, ce qui procède par voie de conséquence à des fermetures de classes, et subtilise en passant 11 Milliards d'€ aux frais de fonctionnement et d'investissement des communes de 2015 à 2018

Et que dire de la loi Macron/El Khomeri qui n'est ni plus ni moins l'application de l'article 121 du traité européen, un peu dépouillé par l'assemblée nationale "diverse" précédente mais qui reviendra en force cet été avec la nouvelle assemblée aux ordres. Certes les discussions auront lieu au niveau de l'entreprise, mais dans une économie déclinante, et une croissance en berne, nul doute n'est permis sur la tendance des négociations.

La "subsidiarité" c'est permettre aux communes d'organiser des regroupements librement, les représentants de l'état n'intervenant que pour faciliter les décisions et valider les choix.

Seule note optimiste la promesse de classes de 12 élèves en CE1 et CE2 comme promis par le Président et son ministre de l'enseignement surdoué, la ruralité sera il faut l'espérer non seulement prioritaire mais encore mieux servie puisque dans de nombreux cas les locaux de classes abandonnées existent.

* Réfléchir à revitaliser nos villages, à réhydrater nos campagnes en y répartissant  des activités, en créant de l'emploi rural, en organisant des pôles santé, en donnant accès partout à une meilleure qualité des réseaux numériques deviendra ma priorité.

* Réfléchir à la meilleure articulation possible du principe de subsidiarité et son application immédiate sur le terrain me semble une tâche à la hauteur de ma responsabilité de député.

* Réfléchir à comment offrir à chaque français, actif, retraité ou chômeur, un revenu de base décent en trouvant le moyen de créer des activités profitables à la communauté nationale sera mon défi.

"La subsidiarité est la base de la démocratie. Plus le pouvoir s'éloigne, plus les responsables deviennent intouchables et plus la DICTATURE s'installe".


* SANTÉ

Que dire sur la santé autre que le fait d'avoir une proximité de soins est vitale pour les jeunes enfants et le 3ème âge.

Ainsi pour stopper la désertification des villages et des campagnes il est PRIMORDIAL que des maisons de santé soient installées sur l'ensemble du territoire, sans aucune "zone blanche", quitte à ce que l'état et la région interviennent pour financer les locaux et procurer toutes facilités d'installation.

LA PREVENTION doit faire l'objet d'une politique beaucoup plus volontaire.

"Le travail c'est la santé, rien faire c'est la conserver" chantait notre regretté Henri Salvador. 

 Au-delà du clin d'œil malicieux, la vérité n'est pas aussi tranchée. Le travail peut être destructeur, mais le chômage l'est encore plus. Il faut donc protéger et les travailleurs et les chômeurs. Je proposerai donc une mutuelle générale d'état pour les chômeurs avec prélèvement obligatoire proportionnel sur l'indemnité de chômage et pour les ayants droits avec abondement de l'état et visite médicale OBLIGATOIRE par la médecine du travail sous peine de suspension des prestations.

Puis il faut DEFINITIVEMENT qu'une vraie politique de prévention au niveau dentaire stricte et obligatoire soit mis en place et les soins dentaires mieux remboursés. Une mauvaise prévention amène à avoir une mauvaise dentition qui se décline ensuite en des problèmes sur la santé considérables et ruineux.

ENFIN, il faut lever les tabous et bousculer les idées reçues. Economiser sur un budget pléthorique comme la santé ce n'est pas diminuer la qualité des soins, c'est dépenser plus intelligemment et mieux, pour le bien de tous. Gestion stricte n'est pas synonyme d'aveugle

Nous n'avons pas non plus vocation à soigner ni à guérir le monde entier.


* GÉRER, diminuer la masse de l'état, son poids

Dans le droit fil de la santé, l'obésité n'est jamais un signe de bonne santé, hors l'état français est obèse depuis des années, une obésité morbide qui ne tue pas le patient, mais ses serviteurs, sa composition, les français. 

Rationaliser le fonctionnement de l'état: Les dépenses publiques en France atteignent 57 % du PIB contre 43 % en Allemagne et les allemands sont aussi bien soignés que nous.

Suppressions des impôts et taxes non productifs (300 impôts existant rapportent ensemble moins de 150 millions d'euros quand la seule TVA en rapporte 280 milliards)

Limiter les dégâts sociétaux en n'envoyant plus à la casse les plus de 50 ans et les moins de 25 ans mais organiser le travail pour qu'il n'en soit plus ainsi.

Arrêter de transférer l'impéritie des gouvernants et leur incompétence en taxant  un peu plus les retraités et les personnes âgées, toutes les personnes qui ne peuvent se défendre, ne sont pas syndiqués ou ne font pas partie de corporations.

Le nombre de fonctionnaires est trop important d'après toutes les études sérieuses pratiquées, et l'état les paye à partir du mois de septembre de chaque année par des emprunts.

Le développement du secteur privé doit se faire concomitamment  au dégraissage de l'état.



* Enseignement national & Éducation


Il n'est pas indigne de dire qu'il n'y a plus depuis 30 ans "d'éducation nationale" et que l'enseignement dans le primaire et le secondaire a subi de sérieux accros et ébréchures.

Le délitement de l'enseignement supérieur n'est pas trop visible car celui-ci puise ses "recrues" dans les filières d'excellence qui restent en nombre suffisant et toujours les mêmes.

Par contre pour l'enseignement primaire et secondaire les solutions doivent être radicales.

  • Ne laisser entrer personne en secondaire qui ne maitrise la lecture, l'écriture et le calcul.
  • Remise en vigueur des cours d'éducation civique et de morale
  • Mettre en place un programme d'éducation "écologique", permettant d'enseigner aux jeunes, de façon ludique, les bons geste pour la survie de l'homme (et non la "planète"), compter sur la prime jeunesse pour éduquer le foyer.
  • Ne laisser personne entrer dans un établissement scolaire sans y être invité sous peine de poursuites pénale.
  • Eradiquer les trafic en tous genres
  • Rétablir l'autorité du "maître" et faire effectivement 50 minutes de cours / heure
  • Sanctionner SEVEREMENT les parents qui ne se rendent pas aux convocations des responsables d'établissements
  • Ne faire "d'expérimentations" que sur des échantillons restreints d'établissements
  • Redonner de l'importance en terme de temps et de coefficients à des matières telles que le sport, l'histoire/géo.
  • Démarrer la philosophie le plus tôt possible
  • Laisser libres les chefs d'établissement d'organiser ponctuellement des conférences sur des sujets variés.

Deux matières primordiales restent étonnamment et DRAMATIQUEMENT absentes de notre enseignement primaire: L'écologie et la philosophie. Introduisons les résolument dès la rentrée 2018


Les derniers articles de notre blog

Découvrez les nouveautés de la semaine
 

Les médias ont choisis les finalistes et exclus les 3/4 des candidats! Vous avez dit égalité ?!

https://www.youtube.com/watch?v=5hjnk0Cc0CA


Normalisation des médias, ubérisation de la société, Upérisation des esprits. Pour nous le vi(d)e va commencer (johnny Halliday) ....! Natacha Polony privée d'antenne à la rentrée en septembre 2017 .

https://www.youtube.com/watch?v=GUSI6VKTgdM 


En M.......

Les français ont voté pour "En Marche" l'incompétence, "en marche" les godillots, "en marche" vers le désagrégement de la socièté française !! Nous avions des ministres nuls sous holande, nous aurons en plus des députés fayots sous MACROn!LE MASSACRE de nos valeurs qui s'annonce, la destructuration de la France et le scandale de la mise en place de nullités. Voilà le SCANDALE qui va arriver aussi.......visionnez et jugez par vous-même!Député(e)s au "Casier Vierge" et à "Case Vide".Cette femme est d'une incompétence qui fait froid dans le dos, et mieux encore "YouTube" en a diffusé d'autres du même acabit! JAMAIS on avait atteint un degré de pareille nullité intellectuelle, et d'incompétence, aussi......PARTAGEZ pour limiter le massacre dimanche prochain! En M....erde !

La justice européenne invalide la taxe française sur les dividendes des grandes entreprises

https://ruptures-presse.fr/actu/justice-europeenne-cjue-invalide-taxe-dividendes-grandes-entreprises-afep/

Le choix du capitalisme dur sur le capitalisme soft et le choix de l'abandon de la souveraineté confirmé!

LETTRE DES CHIRURGIENS-DENTISTES de CHARENTE-MARITIME LETTRE OUVERTE

aux candidats aux Législatives de Juin 2017 Monsieur Eric Devise, Le 8 juin 2017 Vous êtes candidat aux prochaines élections législatives en Charente-Maritime. Au nom de l'ensemble des chirurgiens-dentistes du département, de leurs patients, et du reste de la population qui malheureusement n'a recours aux soins qu'en extrême urgence, nous tenons à vous informer sur la réalité de la situation, et connaître votre avis sur ce grave sujet de santé publique. Les soins bucco-dentaires de la population sont le sujet d'importantes polémiques d'où, malheureusement, la politique politicienne n'est pas absente et contribue à éloigner des soins ceux qui en auraient le plus besoin. Nous tenons avant tout à rappeler les éléments factuels suivants : Le panier des soins conservateurs et chirurgicaux dentaires français a le tarif le moins cher d'Europe. Ses actes ont un tarif opposable, fixé par décret ministériel après négociation conventionnelle. Le reste à charge est nul pour tous ceux qui bénéficient de l'assurance maladie obligatoire et d'une assurance complémentaire. Ces actes sont réalisés à perte par les chirurgiens-dentistes qu'ils soient en exercice libéral ou en exercice dans des centres des caisses et des mutuelles. La base de remboursement des traitements prothétiques de base n'a pas évolué depuis plus de 30 ans en francs puis euros courants. Ils sont remboursés à 70% de cette valeur par l'assurance maladie obligatoire, et en complément par un pourcentage variable selon le contrat de l'assurance complémentaire. Pour la majorité de la population, les honoraires des chirurgiens-dentistes étaient libres, après proposition d'un ou plusieurs plans de traitement, explications, (consentement éclairé), signature d'un devis règlementaire. La prise en charge de ces soins prothétiques a donné lieu à des concurrences publicitaires entre les assurances complémentaires qui sont devenues ainsi le premier financeur des soins dentaires, suite au retrait progressif et continu de la Sécurité Sociale. Il est important de préciser que les plus démunis, bénéficiaires de la CMUC, bénéficient d'un panier de traitements prothétiques, sans aucun reste à charge. Le tarif de ce panier de soins n'a pratiquement pas évolué depuis sa création il y a 20 ans, et maintenant ces actes sont également réalisés à perte par les cabinets dentaires. La plupart des nouveaux traitements, préventifs, curatifs, esthétiques ne sont pas pris en charge par la sécurité sociale, ni par les complémentaires. La profession est pleinement consciente des difficultés d'accès aux soins de la population. Elle a travaillé, tant au niveau des syndicats professionnels qu'au niveau de l'Ordre pour réfléchir à différentes pistes pour résoudre une situation qui découle de 30 ans de fuite en avant de l'assurance maladie et des pouvoirs publics. Elle s'est heurtée à un mur dogmatique. Jamais en 5 années de ce quinquennat, la Ministre de la Santé n'a accepté de recevoir les organisations professionnelles. Jamais elle n'a voulu entendre les mises en garde de la profession contre une organisation mercantile de vente plus ou moins forcée d'actes à tarif « low-cost » par des structures financières. Jamais la Ministre n'a accepté de remettre en cause sa vision et sa conception de la santé buccodentaire, malgré la survenue prévisible du scandale DENTEXIA. Bien que Mme TOURAINE vienne aujourd'hui chercher pour son avenir politique, les suffrages des habitants de la 3° circonscription d'Indre et Loire, c'est une vision très parisienne, typique du dogmatisme de la haute administration centrale qui l'a conduit au désastre qu'elle laisse derrière elle. Elle n'a envisagé le problème de l'accès aux soins que sous l'angle du reste à charge. Pire elle a refusé d'analyser et de comprendre les raisons qui depuis 30 ans ont conduit à la situation présente. Elle a communiqué sur le renoncement aux soins, en ne mettant en avant que la raison financière, or il s'agit très souvent pour les personnes en difficultés, d'un renoncement devant les démarches administratives qui permettent justement d'obtenir les aides nécessaires et déjà prévues comme la CMUC par exemple. Page 2/2 Elle a délibérément ignoré la réalité de l'exercice d'une profession libérale, classée dans les TPE, le fait que les charges fixes sont en augmentation constante en pourcentage du chiffre d'affaires (dépassant 80 % pour de nombreux cabinets), et que contrairement aux grandes entreprises la rémunération du praticien n'est pas incluse dans ces charges. L'augmentation continue de ces charges est multifactorielle : augmentation du nombre et de la qualification du personnel, matériels, matériaux et techniques modernes de plus en plus sophistiqués et chers, augmentation galopante des contraintes règlementaires, prises trop souvent pour uniquement protéger l'administration. Pendant les cinq dernières années, Mme TOURAINE a également supprimé les subventions qui permettaient à l'UFSBD, à ses antennes départementales et aux praticiens bénévoles de travailler en concertation avec les infirmières scolaires et les enseignants œuvrant dans les classes de zone les plus défavorisées, là où toutes les études ont montré que l'indice carieux est 3 fois plus important que la moyenne. Les moyens actifs de la prévention ont donc été supprimés. Faisant fi du dialogue social, empêchant ainsi les partenaires conventionnels de conclure sereinement un avenant conventionnel dans des délais raisonnables, l'ex-ministre de la Santé a imposé un règlement arbitral qui remplace la convention dentaire, alors que cette dernière avait été reconduite par la même ministre quelques mois plus tôt. Ce n'est là qu'une des nombreuses incohérences avec lesquelles s'est illustrée la gestion des relations avec les professionnels de santé. Ce texte (Règlement Arbitral) rédigé dans l'urgence, comporte de nombreuses incohérences. Les dispositions inscrites ne règleront en rien les vrais problèmes accumulés depuis plus de 30 ans qui se traduisent par des difficultés d'accès à certains soins, des déséquilibres structurels dans l'économie des cabinets dentaires, des évolutions démographiques aux perspectives inquiétantes et un véritable risque sur la qualité/sécurité des soins. Pour toutes ces raisons, il fait l'objet d'un recours au Conseil d'État, assorti d'une demande de Question Prioritaire de Constitutionnalité. Nous demandons également à la nouvelle Ministre de suspendre la mise en œuvre du règlement arbitral, pour permettre une nouvelle négociation sereine. Nous comptons sur votre soutien pour défendre le dossier de la médecine bucco-dentaire et contribuer à rétablir la confiance entre les chirurgiens-dentistes et les Pouvoirs Publics, mise à mal ces cinq dernières années. Une rencontre, pour laquelle nous sommes à votre disposition, nous permettrait de vous apporter tous les éléments complémentaires à une pleine compréhension de l'ingérable situation actuelle. Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de nos respectueuses salutations.

Contacts:

*SCD-17 : Syndicat des Chirurgiens-Dentistes de la Charente-Maritime, existe depuis 1937, adhérent à la Confédération Nationale des Syndicats Dentaires (CNSD) qui a signé toutes les Conventions Dentaires précédentes sauf le dernier projet présenté. **CCDeLi17 : Cellule de Coordination des Dentistes Libéraux de la Charente-Maritime : Groupe asyndical, dont la création et l'existence sont liées au texte imposé appelé Règlement Arbitral. Cette formation est destinée à informer et regrouper le plus grand nombre de chirurgiens dentistes syndiqués ou non, opposés à l'application de ce texte et résolus à le faire abroger afin d'aboutir à de nouvelles négociations conventionnelles.

  • GÉOPOLITIQUE / NOTES

Londres de choc

PAR JACQUES SAPIR · PUBLICATION 4 JUIN 2017 · MIS À JOUR 4 JUIN 2017

Une attaque terroriste vient d'endeuiller Londres dans la soirée du 3 juin. Une de plus, une de trop. Cette attaque vient après la bombe qui a explosé à Manchester, après une autres attaque sur Londres il y a de cela quelques semaines, au mois de mars, après celles de Nice, du Bataclan, et sans oublier l'assassinat du Père Hamel en France ; ces attaques ont été trop nombreuses, trop multiples, pour que l'on en tienne une comptabilité précise. Oui, une de plus, une de trop.

Mais, peut-être que quelque chose va changer. Theresa May, Premier-ministre britannique, a déclaré aujourd'hui « trop, c'est trop ». Elle a dénoncé le terrorisme islamiste, même si cette dénonciation est encore imparfaite. Elle a aussi déclaré que le Royaume-Uni ne devait plus tolérer l'extrémisme et que son pays s'était montré sans doute trop tolérant, notamment en acceptant le communautarisme. Le point est important ; il est même capital. Le communautarisme est en effet bien ancré dans la culture politique britannique, au point qu'il était devenu la marque de « l'intégration » à l'anglaise. Ne parlait-on pas, à propos de certains quartiers de Londres où sévissent des tribunaux religieux, de « Londonistan » ? Selon Theresa May, le temps est venu d'avoir des « conversations difficiles et embarrassantes ». Autrement dit de rappeler à tous qu'il ne peut y avoir qu'une loi dans un pays, et que cette loi s'applique à tous. Autrement dit de rappeler que, dans une société humaine, la loi des hommes, aussi imparfaite qu'elle puisse être, est la règle collective, et que ce que l'on pense être une « loi de Dieu » ne peut s'appliquer qu'à soi-même.

Il est tragique qu'il ait fallu tant de morts, tant de désastres, pour que l'on comprenne cette évidence. Il est tragique qu'en France même certains s'obstinent à toujours ne pas le comprendre et ramènent la question de la laïcité à celle de la liberté de conscience. Car, c'est bien de la laïcité qu'il s'agit. Et avec elle, c'est la condamnation du multiculturalisme non pas comme constat, car nous pouvons tous venir de cultures plus ou moins différentes, mais comme projet politique organisant l'espace public.

Il faut donc, ici, rappeler - toujours et sans cesse - des évidences. La culture politique ne saurait être multiple, car cette culture constitue le langage commun qui soude une communauté d'être humains et la constitue en « peuple ». Ce langage commun, fait de règles, d'habitudes, de coutumes, mais aussi de ruptures induites par des luttes, que ce soit celles pour les droits démocratiques, de 1789 à l'émancipation des femmes, ou qu'il s'agisse de celles pour des droits sociaux, est la coagulation de l'histoire de ce dit « peuple ». C'est pourquoi aucune culture politique n'est identique. Appartenir à un peuple c'est, au-delà des formalités administratives, décider de faire sienne cette culture politique, au-delà des questions ethniques et religieuses.

La constitution de cette culture politique implique pour le croyant, quel qu'il soit, de reconnaître qu'il ne peut y avoir de parti politique de Dieu, que la question de la foi est une question qui relève de l'intime, du fait personnel[1]. Cela va bien au-delà de la liberté de conscience, qui, elle, ne reconnaît que le fait que l'on ait le droit de penser ce que l'on veut. Et, de ce point de vue, la confusion qu'avait établie François Hollande en 2015 entre liberté de conscience et laïcité, fut une erreur grave. La laïcité, car, une fois encore, c'est d'elle qu'il s'agit, ce n'est pas la loi de 1905 en France, qui n'est qu'une loi de pacification entre l'Etat et l'Eglise Catholique. C'est une attitude générale qui revient à distinguer ce qui relève de la sphère publique et ce qui relève de la sphère privée[2].

En cela, la déclaration de Theresa May est importante. On a que trop dit que le terrorisme était en France le « produit de la laïcité ». Imposture et mensonge manifeste qui ont été proféré par soit des ignorants soit des complices, qu'ils soient « idiots utiles » ou complices actifs, des terroristes qui ont frappé et tué. On n'a que trop opposé la pratique britannique, qui s'était construite au cours des années et des siècles, autour de la notion de « communautarisme » à la pratique française qui, à juste raison, répudiait cette notion.

Par sa déclaration, Theresa May reconnaît l'impasse à laquelle conduit la tentative de constituer le communautarisme comme projet politique. Il y a là quelque chose que devrait entendre notre Président de la République, Emmanuel Macron, qui se refuse à nommer clairement l'ennemi et qui cautionne, par sa tolérance aux pratiques de clientélisme, le déploiement sournois de pratiques multiculturalistes qui aboutissent non seulement à des contradictions au niveau de notre Droit civil, mais qui constituent en réalité le terreau dont se nourrit la radicalisation et le terrorisme.

Il convient donc de lutter, que ce soit par des moyens sécuritaires, en démantelant les réseaux, expulsant ou assignant à résidence ceux qui directement ou indirectement incitent au crime, ou que ce soit dans notre Droit civil en combattant les pratiques et les attitudes qui sont des vitrines publicitaires pour cette idéologie terroriste. Car, dans le contexte actuel, certains gestes qui seraient dans un autre contexte anodin, sont des gestes politiques, et ils doivent être combattus comme tels.

Comprendre cela ne nous garantira pas contre d'autres attentats, d'autres drames. Mais, cela nous permettra de lutter, de passer d'une attitude doloriste à une attitude de combat, et de progressivement éradiquer le terrorisme et ses causes. Ne nous faisons aucune illusions : c'est un combat de longue haleine, et il n'y a pas de solution miracle et instantanée. C'est un combat politique tout autant que militaire. Mais, c'est un combat que nous n'avons pas d'alternative que de gagner.

[1] Voir Boudin B. et Sapir J., Souveraineté, Nation, Religion, Paris, Le Cerf, 2017.

[2] J'ai expliqué tout cela dans Sapir J., Souveraineté, Démocratie, Laïcité, Paris, Editions Michalon, 2016.

Réforme de la vie politique
06/06/2017
Que faut-il penser du projet de loi sur la moralisation de la vie publique? Sans doute faut-il interdire les "emplois familiaux" et limiter le nombre de renouvellements successifs des mandats politiques. Ces mesures répondent à une attente de l'opinion. Cependant, elles ne touchent qu'à la surface des choses. Le vrai sujet est ailleurs, infiniment plus difficile et plus grave. Il concerne l'avenir de la démocratie française. Le système politique qui s'est mis en place au fil des décennies est à la fois anti démocratique, absurde et inefficace. Il donne l'illusion de l'autorité en concentrant l'image de la vie publique sur le visage d'un seul homme. Les événements de ces derniers mois illustrent la dégradation de la démocratie française: élection d'un chef de l'Etat avec un faible niveau d'adhésion populaire au premier tour (18% du corps électoral), à l'issue d'un gigantesque scandale, puis au deuxième tour contre le candidat "repoussoir" institutionnel, entraînant, par effet mécanique, le triomphe d'une assemblée à sa botte. Le Parlement se voit ainsi annihilé de fait, n'existant plus qu'à travers un rôle d'annexe élyséenne. Le Gouvernement se voit asphyxié dans l'apparence de toute puissance présidentielle cultivée par une sur-médiatisation quotidienne. Le décalage entre le faible niveau d'adhésion initiale et le faux-semblant d'une emprise totale d'un homme sur la vie publique est source d'un dangereux vertige. La vie politique, dans un tel système, se focalise sur le visage d'un homme. Elle se cantonne dans l'illusion de l'autorité tout en détruisant les racines de la véritable autorité, son ancrage dans la population à travers ses relais gouvernementaux ou parlementaires. La politique moderne a besoin d'un équilibre entre le président, chargé de présider, le Premier ministre et le Gouvernement ayant vocation à gouverner, et le Parlement, dont la noble mission est d'incarner la Nation. Nous venons de franchir, ces derniers mois, une nouvelle étape dans la rupture de cet équilibre. A terme, la cassure entre le pouvoir et la Nation ne peut qu'en sortir aggravée. Nous risquons d'assister à une fuite croissante de ce pouvoir au loin du monde des réalités, dans les limbes de la posture et des gesticulations, une aggravation des déchirures et la poursuite de la dégringolade de notre pays. Tout ceci est infiniment plus complexe que la limitation du nombre de mandats des députés mais aussi, infiniment plus essentiel... La France a une démocratie à refonder de A à Z.

Maxime TANDONNET

© 2017 Eric DEVISE candidat à la 4ème circonscription de Charente Maritime. 06.04.42.04.87 courriel : bayard.dlf17@gmail.com
Optimisé par Webnode
Créez votre site web gratuitement ! Ce site internet a été réalisé avec Webnode. Créez le votre gratuitement aujourd'hui ! Commencer